Meet Estelle: "Sexy avec de l’eczéma, DONE ! Ce n’est qu’une question d’attitude.."

Hi guys, aujourd’hui nouveau témoignage avec Estelle! J’espère que vous allez aimer lire son parcours autant que moi !

Meet Estelle: “Sexy avec de l’eczéma, DONE ! Ce n’est qu’une question d’attitude.”

Ils vécurent heureux et ont donné naissance à un magnifique bébé.

Je suis née avec une plaque d’eczéma sur le visage et depuis c’est devenu chronique. Aujourd’hui, elles apparaissent majoritairement sur le visage, le cou, le dos et les bras, en somme le haut du corps. Quand ma peau commence à me démanger et que je vois une nouvelle plaque apparaître, j’ai un réflexe un peu défaitiste qui me fait dire “Eh aller encore une, rien de moins qu’un énième calvaire”. Mais ça c’était avant ! Parce que jusqu’à présent, je n’avais ni conseils ni de routine anti-grattage. Résultats : j’étais capable de me gratter jusqu’au sang et la place qui s’en suit était ingérable. Mais depuis que j’ai commencé à m’intéresser au blog de Saskia et à la suivre sur Instagram, j’ai découvert le beurre de karité (entre autre) et ça a été une révélation, il fait des merveilles sur moi. Il m’a permis de dire Bye Bye aux démangeaisons, donc de prévenir l’apparition de nouvelles plaques et de dire bonjour à l’effet papillon.


Quand les traitements allopathiques sont légions.

J’ai toujours été traité à la cortisone, tant en local que par voie orale, et par des marques en tout genre (Diprosone, Nérisone, Locatop ...) et je ne vous parle pas non plus du Protopic et des antibiotiques. Mais ça fait quelques semaines que je teste des alternatives naturelles car je ne veux plus de cortisone. Vous les connaissez les boutons et les vésicules douloureuses et pas franchement sexy qui vont avec. Sans parler du développement des infections et de ce cher staphylocoque et des troubles intestinaux qui vont avec les antibiotiques. Alors j’ai dit STOP ! Nouvelle année, nouveau traitement. Naturel celui-là. C’est à ce moment-là que j’ai cherché des alternatives.


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Une transition vers le naturel.

J’ai commencé ma transition vers le naturel en remplaçant les crèmes émollientes de pharmacie par le beurre de karité. J’ai ensuite remplacé les crèmes antiphoniques par des cataplasmes d’argile. Et en ce moment j’essaye de complètement remplacer la cortisone par un combo argile verte, hydrolat de tilleul et gel d’Aloe Vera #mercisaskia. Je pense tenir le bon bout et réussir ma transition grâce à beaucoup de patience, en acceptant que ce serait plus long qu’avec la cortisone pour voir des résultats mais que ce serait bénéfique au long terme. Le confort que ça m’a immédiatement apporté m’a aussi convaincu de continuer. Mon meilleure alliée dans mon combat contre l’eczéma c’est mon entourage, qui m’a toujours soutenu et qui m’a appris à assumer le fait que, oui, l’eczéma, surtout sur le visage, c’est disgracieux mais qu’on s’en fiche. Que oui ça fait partie de moi, mais que ça ne me définit par pour autant. Ils m’ont aussi aidé à chérir les périodes d’accalmie. Big Up à une de mes amies qui, elle aussi est concernée par l’eczéma, et avec qui on échange beaucoup sur nos galères et nos réussites, nos trouvailles et astuces.



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L’errance médicale, ce fléau.

Ce qui m’a le plus manqué, ce sont des praticiens de santé qui considèrent avec sérieux mes considérations psychologiques et envies personnelles, au lieu de ne chercher qu’à traiter le symptôme. L’errance médicale, c’est ce qu’il y a de plus dur, surtout quand on évolue dans un milieu qui repose sur les traitements allopathiques. J’ai aussi très vite compris qu’une simple réponse médicamenteuse ne serait jamais suffisante et que prendre soin de ma santé mentale serait aussi une des clés de la réussite. Chez moi, l’eczéma influe sur les émotions et les émotions influent sur l’eczéma. C’est donnant donnant. Dans le cas d’un eczéma de stress, il est clair que les émotions sont les déclencheurs. Mais dans un eczéma de sécheresse, l’eczéma influera sur les émotions. Dans les deux cas, je me confronte à un cercle vicieux qu’il est souvent compliqué d’enrailler. Et ça c’est bien une dimension encore sous-estimée par les dermatos.


Qu’en disent les autres ?

La pire phrase à dire à une personne qui a de l’eczéma c’est « arrête de te gratter, t’aggraves ton eczéma là. Si c’est ça, arrête de te plaindre », à quoi j’ai envie de répondre « vis ma vie telle que je la ressens et on en reparle ». C’est pour ça que mon meilleur conseil serait de s’entourer de personnes bienveillantes, c’est primordial pour arriver à concilier eczéma et estime de soi.

FACT SHEET :

Quel est ton âge ? Où vis-tu ?

J'ai 29 ans et je suis Toulousaine.

Qu’est-ce qui te rend heureuse dans la vie ?

Mon entourage, tant félin qu’humain.

Quel est ton mantra/dicton favori?

Sexy avec de l’eczéma, DONE ! Ce n’est qu’une question d’attitude.

Quelque chose qui t’a marquée que tu aimerais nous partager (un livre, un événement, un voyage, etc.)

La première chose qui me vient à l’esprit, c’est une liste de médecins à ne surtout pas consulter.

Le meilleur conseil qu’on t’a donné ?

Suivre l’instagram de @ sask_and_the_cities. C’est grâce à ce conseil que j’ai réussi à enclenché ma transition vers le naturel.


Un grand merci Estelle pour ton investissement et pour avoir pris le temps de nous raconter ton histoire, je sais que ce n’est pas toujours facile. Un témoignage rempli de sincérité !

Si ce témoignage vous a plu, n’hésitez pas à nous le dire en commentaire :)

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls,

Bisous les Warriors,
Sask